Le 14 avril 1873, Joseph Parisse, cultivateur de Thibessart, remporte l’adjudication des travaux de construction d’une « fontaine à laver le linge » décidés par la commune de Mellier.
Des planches fixées aux coins des deux bacs de pierre permettront aux lavandières (femmes qui lavent le linge à la main) de frapper leur linge avec un battoir en bois ou de le frotter à la brosse, à l’abri sous une toiture en ardoises.
Une cinquantaine d’années après sa construction, le lavoir couvert profite de travaux de modernisation. Les progrès techniques dont le béton armé sont mis à l’honneur.
Pour faciliter le rude travail des lavandières, des fontaines couvertes à laver le linge ont été construites par les autorités publiques à la fin du 19ème ou au début du 20ème siècle, devenant des lieux de réunion et de convivialité.
Alimentés par une source ou une rivière, ces lavoirs comptaient au moins deux bassins en pierre de taille : le bac supérieur servant à rincer le linge, tandis que le deuxième, plus bas, était destiné au lavage avec le savon.
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